Aux chefs d’État et de gouvernement des pays participant à la XXIe conférence internationale sur le climat (30 novembre-15 décembre 2015, Paris)
Au nom de nos enfants, qui sans vos efforts, vont hériter d’une planète dégradée et dangereuse,
Au nom des pauvres et de la planète, premières victimes de la pollution et de l’impact des changements climatiques,
Au nom de toute la famille humaine, qui compte sur votre volonté d’assumer vos responsabilités,
Je vous demande d’accueillir l’appel qu’a lancé le Pape François dans son encyclique “Laudato si” sur la “sauvegarde de la maison commune”. Le Pape reconnaît qu’il est encore temps pour l’humanité d’éviter la catastrophe écologique, et vous demande de prendre des engagements concrets pour “une écologique humaine authentique”.
Lors des délibérations de votre Conférence sur le climat, je vous demande d’écouter l’appel lancé par François à respecter le climat comme “un bien commun, de tous et pour tous” (n°23).
“Le changement climatique est un problème global aux graves répercussions environnementales, sociales, économiques, distributives ainsi que politiques, et constitue l’un des principaux défis actuels pour l’humanité. Les pires conséquences retomberont probablement au cours des prochaines décennies sur les pays en développement”, affirme le Pape dans son encyclique (n°25).
Pour ces raisons, François lance cette demande que je fais mienne : “Voilà pourquoi il devient urgent et impérieux de développer des politiques pour que, dans les prochaines années, l’émission du dioxyde de carbone et d’autres gaz hautement polluants soit réduite de façon drastique, par exemple en remplaçant l’utilisation de combustibles fossiles et en accroissant des sources d’énergie renouvelable. Dans le monde, il y a un niveau d’accès réduit à des énergies propres et renouvelables” (n°26).
Il est encore temps de sauver la planète que nous allons offrir à nos enfants. Pour cette raison, je signe cette pétition et je vous demande de répondre par des engagements concrets à l’appel du Pape.