Chemin de croix proposé en cette période de crise sanitaire Covid-19
En cette période bouleversée par cette crise sanitaire inédite, les jours saints de la Passion du Seigneur prennent une connotation particulière.
Chemin de croix proposé en cette période de crise sanitaire Covid-19
INTRODUCTION
« Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Math 28, 20)
En cette période bouleversée par cette crise sanitaire inédite, les jours saints de la Passion du Seigneur prennent une connotation particulière. Ce chemin de croix se propose de méditer, dans ces circonstances, les dernières heures du Seigneur sur la terre jusqu’au Golgotha, et sa mort pour chacun d’entre nous.
On peut le faire en famille ou à quelques-uns en respectant les distances et consignes habituelles. Chacun aura avantage à le personnaliser en fonction de ce qu’il vit ou entend vivre autour de lui. Il y a 3 interventions à chaque station : le lecteur de la Parole, la personne qui lit la méditation (personnalisée). Et les intentions de prière, à personnaliser également !
Dans les circonstances actuelles, le choix de méditer essentiellement à partir de l’évangile de Saint Luc, veut honorer sa qualité d’évangéliste et de médecin.
Nous porterons dans notre prière les personnes malades et leurs proches, les personnels soignants, les responsables publics, tous les acteurs qui permettent à notre société d’affronter solidairement cette épreuve. A cause du confinement des hôpitaux, les visites sont interdites. Les familles ne peuvent plus voir leur proche malade. Les malades rendent leur dernier souffle, seuls, sans famille à leur chevet. C’est l’épreuve la plus dramatique, la plus violente de la situation subie par tous, soignants compris. Laissons le Christ, par ce chemin de croix, entrer dans nos hôpitaux, dans nos maisons, dans nos solitudes !
L’équipe de la pastorale de la santé du diocèse de Paris
Vendredi saint 10 avril 2020
V/ Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.
R/ Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.
1ÈRE STATION : JÉSUS EST CONDAMNÉ À MORT
V/ Nous t’adorons, ô Christ, et nous te bénissons.
R/ Parce que tu as racheté le monde par ta sainte croix.
« Alors Pilate convoqua les grands prêtres, les chefs et le peuple. Il leur dit : « Vous m’avez amené cet homme en l’accusant d’introduire la subversion dans le peuple. Or, j’ai moi-même instruit l’affaire devant vous et, parmi les faits dont vous l’accusez, je n’ai trouvé chez cet homme aucun motif de condamnation. D’ailleurs, et Hérode non plus, puisqu’il nous l’a renvoyé. En somme, cet homme n’a rien fait qui mérite la mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Ils se mirent à crier tous ensemble : « Mort à cet homme ! Relâche-nous Barabbas. » Ce Barabbas avait été jeté en prison pour une émeute survenu dans la ville et pour meurtre.
Pilate, dans son désir de relâcher Jésus, leur adressa de nouveau la parole. Mais ils vociféraient : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pour la troisième fois, il leur dit : « Quel mal a donc fait cet homme ! Je n’ai trouvé en lui aucun motif de condamnation à mort. Je vais donc le relâcher après lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient à grands cris, réclamant qu’il soit crucifié ; et leurs cris s’amplifiaient.
Alors Pilate décida de satisfaire leurs requêtes. Il relâcha celui qu’ils réclamaient, le prisonnier condamné pour émeute et pour meurtre, et il livra Jésus à leur bon plaisir. (Luc 23, 13-25)
https://www.paris.catholique.fr/chemin-de-croix-propose-en-cette.html